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Transeuropéenne en famille
21 mai 2011

Escale à Foca (Foca, 17 et 18 mai) Foca est une

Escale à Foca (Foca, 17 et 18 mai)

Foca est une petite ville portuaire agréable à l'écart du tourisme de masse même si le club med y est installé depuis 1976. Il est agréable de se promener d'un port à l'autre en passant par le bord de mer ou le centre ville où les ruelles sont bien à l'ombre des treilles qui les recouvrent. Et cerise sur le gâteau, nous profitons d'un bivouac de rêve sur les bords de mer. C'est Baskin, qui, nous voyant tourner en rond, nous a dirigés vers ce petit parking. C'est un monsieur d'une cinquantaine d'années qui tient une station de lavage juste à l'entrée de la petite ville. Germanophone, il a du travailler quelques années en Allemagne avant d'installer sa petite affaire ici. Sa femme, elle, a monté un salon de coiffure pour dames. Dès qu'il nous a vus, il a enfourché sa moto pour nous montrer le chemin. Par deux fois il est revenu pour nous apporter des brochures touristiques de la ville. Et c'est lui qui m'accompagne dans une boutique de pièces autos où j'achète quelques boulons pour réparer le marche pied du camping-car.

Foca était une ville antique de marins et d'explorateurs qui ont fondé entre autres, Marseille, Antibes et Nice. Si nous avons fait de Foca notre étape du jour c'est parce que sa baie abrite une des dernières populations de phoques moines de méditerranée (Monachus monachus). Il n'en reste plus environ que 300 en méditerranée. Foca tire son nom de cet animal qui devait être en bien plus grand nombre dans l'Antiquité. A l'office du tourisme, nous nous renseignons sur l'opportunité d'observer des phoques. Mais s'il existe des excursions autour des iles, il est quasiment impossible d'observer ces animaux très craintifs qui se dissimulent dans les anfractuosités de rochers. L'homme qui nous accueille nous précise que depuis dix ans qu'il est ici, il n'en a jamais vu. En revanche, il nous précise qu'il existe un centre de réhabilitation de phoques blessés ou orphelins. Malheureusement, les deux jeunes phoques qui ont fréquenté le centre récemment ont été relâchés. Nous nous contentons donc des nombreuses statues et effigies à travers la ville de ce phoque quasiment voué à l'extinction en raison des accidents de pêche, de la pollution et des effets du bétonnage des côtes et du tourisme de masse....

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