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Transeuropéenne en famille
5 août 2011

Sur la cote Lituanienne (Lituanie- Nida, 24-27

Sur la cote Lituanienne (Lituanie- Nida, 24-27 juillet)

Escale en bord de mer... Pour le plus grand plaisir des enfants qui retrouvent le sable fin et les vagues. Baignade frisquette car si nous sommes sur la « côte d'azur » des pays Baltes, la température de l'eau stagne à 18°c. Attention à bien respecter les consignes données par les panneaux : « ici terrain de volley », « là, chaises longues » et « plage pour les femmes seulement! ».Étonnant... Des panneaux publicitaires disposés en colimaçon servent de cabine d'habillage. Ici, tout semble carré voire un peu rigide. Et si Nida est une charmante station balnéaire, les sourires polonais nous manquent un peu. La petite ville est belle avec ses anciennes maisons de pêcheurs en bois reconverties en chambre d'hôtes. Nous optons pour le camping, le plus cher qu'on ait jamais fait: 33 euros la nuit! Dans la petite bourgade, nous croisons beaucoup de lituaniens, d'allemands, de russes (la frontière est à quelques kilomètres), de Biélorusses et de très rares français. Nous ne sommes pas spécialement adeptes de ce genre d'endroits, notre intérêt est ailleurs. Nida est en fait situé sur une particularité géologique que nous nous empressons de découvrir à vélo sur les pistes cyclables. Sur 98 km, des dunes de sable se succèdent sur une mince langue de terre (4 km de large maximum) formée il y a 5 000 ans par les vents violents. Elle sépare d'un coté la mer Baltique d'un vaste lagon ouvert sur la mer par un étroit bras de mer. Ce lagon présente une eau étrangement verte et nauséabonde. On dirait une soupe d'épinards agrémentée de poissons pourris... D'habitude, les enfants adorent se balader sur le port pour observer les poissons (c'est que sur la côte méditerranéenne, ils avaient sous les yeux un véritable aquarium), ici, les poissons sont crevés et flottent en masse... Renseignement pris auprès du bureau d'information du parc naturel, il s'agit en fait d'un phénomène naturel éphémère : des plantes marines essaiment leur « pollen »... Si la côte est très fréquentée en été, c'est qu'elle bénéficie d'un microclimat favorable. Malheureusement, le soleil se fait rare à nos yeux et nous quittons l'isthme sous un déluge...

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